C’est le téléphone le plus vendu de Samsung et il revient dans une nouvelle version avec un design repensé. Notre test du Galaxy A55
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La série Galaxy A de Samsung est depuis longtemps le cheval de bataille de l'entreprise, proposant des téléphones abordables, mais performants pour le grand public. Le nouveau Galaxy A55 vient-il aussi s’inscrire dans cette lignée ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
À chaque nouvelle version, Samsung s'efforce de relever la barre, en intégrant davantage de fonctionnalités et de raffinements pour séduire les acheteurs soucieux de leur budget. Le Galaxy A55, récemment sorti, ne fait pas exception à la règle et s'appuie sur les bases solides posées par le modèle A54 de l'année dernière, qui est aujourd’hui l’un des smartphones les plus populaires au monde.
Pour ceux qui sont à la recherche d'un nouveau smartphone sur le marché encombré du milieu de gamme en 2024, ce nouveau modèle pourrait bien vous convenir. Abordable tout en proposant une fiche technique solide, le dernier combiné de la série A de Samsung pourrait bien devenir l'un des meilleurs choix de l'année en termes de rapport qualité-prix. Alors qu’en est-il vraiment ? Voici notre avis complet.
Prix et disponibilité
Cela fait maintenant quelques semaines que le Galaxy A55 est disponible en France. En ce qui concerne le prix, pas beaucoup de changement cette année. Le modèle de 128 Go est proposé à 499€, soit le même prix que le Galaxy A54 à sa sortie. La version 256 Go, elle, est affichée à 549€. Actuellement, il n'est pas rare de trouver l'appareil aux alentours de 350 euros.
Le positionnement tarifaire du A55 en fait un sérieux concurrent pour d'autres références du milieu de gamme. Le Poco F6 peut revendiquer quelques arguments techniques supplémentaires, tandis que le Google Pixel 7a, désormais sous la barre des 400€, représente aussi excellent rapport qualité/prix. Mais le plus grand défi pour le A55 pourrait bien être interne, avec le Galaxy A54 de l'année dernière. Les évolutions d'une génération à l'autre sont en effet assez légères, et l'ancien modèle propose encore une excellente expérience, pour un prix désormais très agressif autour de 300€.
Il faut aussi tenir compte des accessoires fournis, qui sont assez sommaires. En ouvrant la boîte, on retrouve évidemment le smartphone, mais ce dernier n’est accompagné que par un simple câble USB-C vers USB-C. Il faudra donc vous procurer un adaptateur secteur séparément, et aussi une coque si vous en voulez une.
Fiche technique
Samsung Galaxy A55 | |
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Chipset | Exynos 1480 (4 nm) |
Ecran | 6,6 pouces Super AMOLED 1080 x 2340 pixels 120 Hz Corning Gorilla Glass Victus+ 1000 nits |
OS | Android 114 + One UI 6.1 |
RAM | 8 Go |
Stockage | 128 Go, 256 Go |
MicroSD | Oui, jusqu'à 1 To |
Photo | Grand-angle 50 MP f/1.8 Ultra grand-angle 12 MP f/2.2 Macro 5 MP f/2.4 |
Selfie | 32 MP |
Batterie | 5000 mAh Recharge rapide filaire 25W |
5G | Oui |
Biométrie | Lecteur d'empreintes digitales optique sous l'écran |
Certification pour la résistance à l'eau | Oui, IP67 |
Suivi logiciel | 4 ans de mises à jour Android, 6 ans de correctifs de sécurité |
Design
Samsung a profondément remanié le design du Galaxy A55 par rapport à son prédécesseur, en s'inspirant de sa dernière série phare, le Galaxy S24. Le résultat est un look nettement plus premium et moderne. Le cadre en plastique bon marché du A54 a disparu, remplacé par un châssis en aluminium aux bords plats et aux angles arrondis. Le A55 ressemble ainsi indéniablement aux iPhone récents.
Le problème, c’est que ce changement s’accompagne d’un inconvénient de taille : son poids. Avec ses 213 g sur la balance, il est lourd. Il ne fait pas non plus partie des plus compacts, avec des dimensions de 161.1 x 77.4 x 8.2 mm. En cause, des bordures noires assez visibles tout autour de son écran, qui empêchent Samsung de réduire la taille générale du smartphone.
Le cadre en aluminium présente l'élément de design “Key Island” caractéristique de Samsung. Il s’agit d’une zone surélevée abritant les touches de volume et d'alimentation. Il s'agit d'un détail subtil qui a plus d'allure en vrai que ne le suggèrent les rendus. Le panneau arrière est en verre qui évite d'être un aimant à empreintes digitales. En ce qui concerne les couleurs, Samsung propose le A55 dans quatre coloris sophistiqués : bleu, lilas, bleu nuit et lime.
Samsung a conservé l'indice IP67 pour la résistance à la poussière et à l'eau, et il fait donc mieux que beaucoup de ses concurrents sur le même segment. Samsung a également revu la solidité de l’écran à la hausse, en adoptant cette fois-ci du verre Gorilla Glass Victus Plus, plus résistant que le Gorilla Glass 5 de l'année dernière. Cependant, la société est restée muette sur les détails de la protection de la vitre arrière. L'inconvénient du dos en verre brillant est qu'il accumule rapidement les taches et les empreintes digitales, comme nous l'avons remarqué sur le modèle lilas. Malheureusement, nous n’avons pas droit à un film de protection sur l’écran.
Dans la main, le A55 semble résolument plus haut de gamme que son prédécesseur grâce à son châssis en aluminium. Les côtés plats facilitent la prise en main, bien que certains puissent trouver les bords tranchants où le cadre rencontre les panneaux un peu inconfortables. Notons aussi que les trois capteurs photo qui ressortent du dos du smartphone empêchent le A55 de reposer à plat sur son dos, ce qui est assez embêtant.
Écran
Si le Galaxy A55 bénéficie d'une refonte majeure de son design, Samsung n'a pas réinventé la roue en ce qui concerne l'écran. Les améliorations sont plus itératives, mais se traduisent toujours par une excellente expérience visuelle.
La taille de l'écran a légèrement augmenté, passant de 6,4 pouces sur le A54 à 6,6 pouces. Il conserve le même panneau Super AMOLED d'une définition de 1080 x 2340 avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz, la prise en charge du HDR10 et un rapport d'aspect 19,5:9. Sur le papier, il ne semble pas que beaucoup de choses aient changé, même si la résolution baisse légèrement.
Samsung affirme que l'écran de l'A55 peut atteindre une luminosité maximale de 1 000 nits, bien qu'en utilisation réelle, la différence par rapport à l'A54 soit au mieux négligeable. Même si l’écran est parfaitement visible à l'extérieur, la luminosité maximale est bien inférieure à celle des flagships et même de certains rivaux moins chers. Le Pixel 8a, par exemple, atteint une luminosité maximale de 2 000 nits.
Si l'on fait abstraction de la luminosité, la dalle AMOLED du Galaxy A55 est tout simplement sublime pour ce segment de prix. Elle offre des couleurs vives, des noirs profonds et un niveau d'éclat qui rend les contenus très fidèles. Qu'il s'agisse de naviguer sur les réseaux sociaux, de regarder des vidéos en streaming ou de jouer à des jeux, l'écran impressionne par sa qualité d'image.
Notre seul véritable reproche porte sur les grosses bordures noires qui entourent l'écran, surtout si on les compare à celles d'autres smartphones de milieu de gamme 2024 qui ont adopté un look plus moderne et plus épuré. C'est une esthétique plutôt datée qui ne semble pas à sa place sur un appareil qui a par ailleurs l'air de se tourner vers le haut de gamme.
Le capteur d'empreintes digitales intégré sous l’écran est précis, mais c’est loin d’être le plus rapide du marché. Les angles de vision sont excellents, sans altération des couleurs. Les panneaux OLED présentent un léger scintillement à des niveaux de luminosité plus faibles, et certains utilisateurs peuvent encore le remarquer. Dans l'ensemble, Samsung a une fois de plus offert une superbe expérience d'affichage AMOLED sur le Galaxy A55, à l'exception de quelques lacunes mineures.
Logiciel
Le Galaxy A55 fonctionne sous Android 14 avec la dernière interface One UI 6.1 de Samsung. Il s'agit de la même expérience logicielle que vous trouverez sur la série phare Galaxy S24, à l'exception de quelques fonctionnalités basées sur l'intelligence artificielle qui sont exclusives aux modèles plus haut de gamme.
One UI 6.1 ne bouleverse pas l’expérience utilisateur par rapport à l'itération de l'année dernière, mais elle inclut une foule d'améliorations de la qualité de vie et de nouvelles fonctionnalités. L'aspect général reste intuitif, bien que le penchant de Samsung pour l'ajout de logiciels superflus soit toujours présent.
Outre les applications Microsoft telles que OneDrive et LinkedIn, vous trouverez d'autres applications tierces non amovibles telles que Facebook, Netflix et Spotify préinstallées. La suite d'applications dupliquée par Samsung pour des fonctions telles que la galerie ou encore Internet est également intégrée. Une page “applications recommandées” lors de l'installation tentera même de vous imposer encore plus de bloatware. Bien que certaines des applications de Samsung soient bien conçues, le bloatware est excessif et indésirable à ce stade. C'est un domaine dans lequel Samsung continue d'être à la traîne par rapport à l'approche propre des logiciels d'Apple et de Google.
Sur le plan positif, Samsung s'est engagé à 4 ans de mises à jour Android majeures et 5 ans de correctifs de sécurité pour le A55. Il s’agit d’un engagement impressionnant pour un appareil de milieu de gamme qui dépasse ce que la plupart des concurrents offrent. Seuls les téléphones Pixel de Google bénéficient d'une meilleure prise en charge des mises à jour, portée à 7 ans depuis les derniers Pixel 8a.
En termes de performances réelles, One UI 6.1 est assez fluide et réactif, mais certaines lenteurs dans les animations se font parfois ressentir si l’on va trop vite. Pour la plupart des utilisateurs, l'expérience logicielle globale du A55 sera très familière s'ils ont déjà utilisé un téléphone Samsung moderne. One UI reste l'une des interfaces Android les plus complètes et les plus prisées du marché.
Performances
L'une des principales améliorations apportées au Galaxy A55 est le nouveau chipset Exynos 1480, qui promet une nette augmentation des performances par rapport au A54 de l'année dernière. Gravé en 4 nm, ce processeur octa-core associe quatre cœurs performance Cortex-A78 cadencés à 2,7 GHz et quatre cœurs d'efficacité Cortex-A55 cadencés à 2,0 GHz. Les tâches graphiques sont prises en charge par le GPU Xclipse 530 co-développé avec AMD et basé sur l'architecture RDNA 2.
Dans les benchmarks comme Geekbench, l'Exynos 1480 offre une solide mise à niveau, mais est franchement à la traîne par rapport à la concurrence. Il en est de même sur AnTuTu, puisque le smartphone est encore loin de la barre du million. Sur 3DMark le constat est le même, l’appareil étant largement en dessous de ses compétiteurs directs.
Lors de nos tests, l'A55 s'est pourtant assez bien acquitté des tâches quotidiennes telles que la navigation sur les réseaux sociaux, la lecture de vidéos en streaming. Tout était fluide et réactif, mais nous avons tout de même remarqué quelques ralentissements lorsque l’on essayait de naviguer trop vite dans les menus entre deux applications. On note également quelques ralentissements mineurs après une utilisation prolongée de l'appareil photo, où il y avait un certain décalage dans la sélection des modes.
Les performances de jeu sont assez correctes pour un appareil de milieu de gamme. Des titres phares comme PUBG Mobile et Call of Duty Warzone ont bien fonctionné avec des paramètres élevés, mais il arrivait que le gameplay subisse quelques baisses de framerate lors des phases de jeu les plus rapides. Ce qui est assez remarquable, c’est que le smartphone a maintenu des performances quasi identiques tout au long de la session sans aucun problème de surchauffe. Ce type d'efficacité thermique est de bon augure pour une expérience de jeu prolongée et agréable.
Samsung utilise le stockage flash UFS 3.1 qui offre un gain de vitesse appréciable par rapport aux disques UFS 2.1 plus lents de l'A54. Côté connectivité, le smartphone est compatible avec le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5.3. Pas de Wi-Fi 6E ni de Wi-Fi 7, dommage. Notons aussi la présence de NFC et surtout d’eSIM, ce qui est encore assez rare sur ce segment de prix. L’autre bonne nouvelle, c’est que le stockage est extensible par microSD jusqu’à 1 To, à condition de troquer l’un des emplacements SIM.
Les performances du Galaxy A55 constituent donc une solide avancée qui apporte des améliorations significatives à la fois pour l'utilisation quotidienne et pour les jeux. L'Exynos 1480 permet à ce modèle de milieu de gamme d'être bien plus performant, mais pas assez pour venir inquiéter des smartphones comme le Poco F6, équipé d’un processeur beaucoup plus puissant.
Autonomie de la batterie et recharge
Avec une batterie de 5 000 mAh sous le capot, le Galaxy A55 promet une autonomie d'une journée entière. Et en utilisation réelle, il répond largement à cette attente. Lors de nos tests, le A55 a régulièrement tenu plus de deux jours sur une seule charge avec une utilisation mixte typique comprenant des réseaux sociaux, du streaming audio et vidéo, du gaming légers et de la navigation sur le web. L'autonomie de l'écran a atteint environ 9 heures avant d'atteindre des niveaux critiques. Il tient presque 17 heures sur le test d’endurance de PCMark, un excellent score.
Là où le A55 n'est pas à la hauteur, c'est au niveau de ses capacités de charge. Il conserve les mêmes vitesses de charge filaire de 25 W que son prédécesseur, ce qui semble lent par rapport à la concurrence en 2024. Une recharge complète de 0 à 100 % prend pas moins de 81 minutes, ce qui est terriblement long à attendre de nos jours. 10 minutes vous permettront de récupérer 18 % d’autonomie, et 30 minutes environ 53 %.
Il est donc loin de faire le poids face à la plupart de ses concurrents. Avec des marques rivales offrant une charge rapide de 67 W ou même 90 W dans ce segment, Samsung est clairement à la traîne. Vous devrez également investir dans un chargeur 25 W compatible avec le PPS, car Samsung n'en fournit pas dans la boîte. Malheureusement, toujours pas de recharge sans fil au programme sur cette série malgré l’épaisseur du smartphone.
En revanche, l'A55 excelle dans l'efficacité énergétique en mode veille. Il ne consomme pratiquement pas de batterie pendant la nuit lorsqu'il est en veille, ce qui contribue à augmenter les chiffres de l'endurance globale. En l'état, l'autonomie du A55 est excellente, mais sa recharge est tout juste acceptable dans le paysage de la recharge de plus en plus rapide de 2024.
Audio
Le Galaxy A55 est doté d'un haut-parleur stéréo légèrement amélioré par rapport à son prédécesseur. Tout en continuant à utiliser un système hybride avec un haut-parleur principal et un écouteur en haut, Samsung a réussi à réduire l'écart de volume entre les deux. Le haut-parleur du bas reste plus fort, mais sans excès.
La qualité audio est solide, avec des voix nettes et des basses bien présentes. On note quelques déformations lorsque le volume est poussé au maximum, mais les haut-parleurs proposent une expérience convenable.
Appareil photo
La configuration de l'appareil photo du Galaxy A55 est en grande partie inchangée par rapport à son prédécesseur, mais Samsung a apporté quelques modifications au traitement de l'image, qui offrent des améliorations dans certains scénarios de prise de vue. Décortiquons les différentes performances des différentes caméras dans plusieurs scénarios.
Dans de bonnes conditions d'éclairage, l'appareil photo principal de 50 MP de l'A55 prend d'excellentes photos avec beaucoup de détails, des couleurs précises, une large plage dynamique et une exposition fiable. L’A55 restitue des teintes plus proches des tons naturels, en particulier pour les paysages et les feuillages.
Les prises de vue en intérieur présentent également une bonne rétention des détails, même si on remarque un peu de grain et de bruit dans certaines zones. Dans l'ensemble, l'appareil photo principal est très performant à la lumière du jour. Un mode portrait est aussi disponible, et permet de capturer des clichés en 1X sans qu'il soit possible d'ajuster le zoom.
Là où il bute un peu, c'est sur l'approche de Samsung en matière de traitement HDR. L'A55 a tendance à surexposer les hautes lumières dans les scènes à fort contraste, ce qui se traduit par des zones délavées qui ne correspondent pas tout à fait à la plage dynamique que le capteur est capable de capturer. L’algorithme peut parfois pousser certaines couleurs vers des teintes trop vives comme le rose des fleurs ci-dessous.
Pour ce qui est des clichés zoomés, ceux-ci manquent parfois de détails et présentent un bruit excessif. Le Galaxy A55 est capable de zoomer numériquement jusqu’à 10X, c’est tout. Sans zoom optique, de toute façon, rien ne sert d’aller beaucoup plus loin.
L'appareil photo ultra grand-angle de 12 MP est sans doute ce qui permettra au Galaxy A55 de se démarquer de ses concurrents. Il capture des clichés en 0.5x avec un bon niveau de détails, des couleurs vives, une bonne plage dynamique et une distorsion minimale. La netteté et la clarté surpassent facilement la plupart des appareils photo de ce segment de prix. Cependant, l’appareil peine un peu dans les scènes à fort contraste et à faible luminosité, où la plage dynamique est plus limitée et où le bruit s'insinue.
La troisième caméra de 5 MP est un capteur macro, qui propose des résultats assez médiocres. On aurait préféré que Samsung remplace cette caméra par un capteur téléobjectif, comme il le fait sur sa gamme S.
L'imagerie en basse lumière est elle aussi assez convaincante. Lorsqu'il est activé, le mode nuit capture des images nettes avec une bonne plage dynamique et un bruit minimal, même dans des conditions proches du noir absolu. Cependant, les couleurs ne sont pas toujours fidèles à la réalité. Le mode nuit dédié a tendance à se déclencher automatiquement dans les scènes sombres, donc il y a parfois des scénarios dans lesquels le désactiver vous permettra de capturer des clichés plus proches de la réalité.
En matière de vidéo, l'A55 continue d'offrir une qualité d'enregistrement 4K correcte avec sa caméra principale et sa caméra ultra grand-angle, ce qui est assez rare dans le segment du milieu de gamme.
Les selfies réalisés avec l'appareil photo frontal de 32 mégapixels sont aussi au-dessus du lot dans les environnements bien éclairés. Vous obtenez des niveaux de détail élevés, des tons de peau précis et un HDR fiable pour des visages correctement exposés. Dans les scènes peu éclairées, la qualité diminue, comme on peut s'y attendre.
Dans l'ensemble, le Galaxy A55 confirme l’expérience de Samsung en matière d'appareil photo sur le segment du milieu de gamme avec un système d'appareil photo très performant qui répond à la plupart des attentes. On aurait cependant apprécié un peu plus de polyvalence avec un téléobjectif.
Alors, on achète ?
Une fois de plus, Samsung a livré un solide milieu de gamme avec le Galaxy A55. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une révolution, il reprend intelligemment la formule à succès du A54 avec un design plus premium, des performances solides, une partie photo convaincante et une excellente autonomie de la batterie.
Cependant, les améliorations sont relativement marginales et ne résolvent pas les importantes concessions faites par Samsung depuis des années. L'appareil photo est de bonne qualité, mais est encore loin de celui des Pixel, qui dominent encore. Les problèmes de bloatware persistent, et la recharge est encore très lente. Enfin, les performances, bien que fluides, ne sont pas à la hauteur de la concurrence. L'A55 est un bon modèle de milieu de gamme, mais il ne relève pas la barre de manière significative.
Pour la plupart des utilisateurs, les mises à jour itératives suffiront probablement, offrant une expérience haut de gamme à un prix raisonnable. Mais le Galaxy A55 ne propose clairement pas la meilleure fiche technique dans sa fourchette de prix entre 450 et 500 euros.
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Fnac308.39€
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Cdiscount322€
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Rakuten329.99€
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Darty342€
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Pixmania FR344.47€
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E.Leclerc429€
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RueDuCommerce429€
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RED by SFR FR429€
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SFR429€
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orange.fr429€
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Boulanger429.99€
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Galeries Lafayette FR479€
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Samsung499€
Le Galaxy A55 est un bon milieu de gamme qui saura séduire les fans de Samsung en quête d’un smartphone fiable. Cependant, Samsung est encore trop frileux sur les améliorations, et se laisse désormais distancer par plusieurs concurrents dans plusieurs domaines, notamment sur les performances. Il n’est donc pas le meilleur rapport qualité-prix du moment, mais il reste tout de même une référence dans son segment.
- Ses finitions haut de gamme
- Sa grande autonomie
- L'écran Super AMOLED signé Samsung
- Son support eSIM
- La certification IP67
- Les logiciels pré-installés
- La recharge lente et l'absence de chargeur dans la boîte
- La partie photo correcte, sans plus
- Les performances en retrait par rapport aux rivaux
- Les épaisses bordures noires autour de l'écran