Test Apple Watch Series 6 : toujours la meilleure, mais sans iPhone, point de salut !
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- Notre unboxing en vidéo
- Prix et disponibilité
- Fiche technique
- Design : sur les mêmes bases
- Écran : l'heure toujours visible, comme les vrais montres
- De plus en plus de capteurs biométriques et environnementaux
- Interface : de très bonnes idées pour les cadrans
- Trois applications associées : Watch, Forme et Santé
- Autonomie : encore des efforts à fournir
- L'iPhone : "mon seul et unique ami !"
- Peut-on utiliser un smartphone Android avec cette montre ?
- Conclusion
- Commentaires
L’Apple Watch Series 6 est arrivée. Remplaçante de la Watch Series 5, elle en conserve la même recette et renforce plus encore sa proposition dédiée à la santé et au bien-être. Épaulée par un écosystème de bracelets pour les fans de mode les plus avertis, elle reste sans conteste la meilleure montre connectée du marché. À condition d’avoir un iPhone.
Comme chaque année depuis 2015, Apple a lancé en 2020 une nouvelle montre connectée haut de gamme. Elle s’appelle Apple Watch Series 6. Elle remplace bien évidemment l’Apple Watch Series 5 dont elle reprend non seulement le design, mais aussi pratiquement toute l’expérience. Qu’il s’agisse de l’intégration dans l’univers Apple, de l’accent prononcé sur la santé, le bien-être et le sport (orientation d’autant plus forte cette année avec le lancement de Fitness+) ou encore du nombre toujours croissant d’applications compatibles.
La Watch Series 6 reprend donc tout cela. Et l’améliore encore un peu plus. Tout simplement. Une petite retouche sur l’écran, sans modifier trop le design. Quelques capteurs biométriques et environnementaux supplémentaires pour mieux accompagner le porteur. Quelques services supplémentaires pour que l’Apple Watch ne soit pas simplement un accessoire, mais bien un nouvel écran dans votre vie numérique. Voilà ce que promet Apple. Et c’est ce que nous allons observer de près dans ce test complet de la Watch Series 6 (ici en version 40 mm sans 4G).
Notre unboxing en vidéo
Prix et disponibilité
L’Apple Watch est d’ores et déjà disponible. Elle est bien sûr proposée en plusieurs teintes. Elle est commercialisée en deux tailles : 40 mm et 44 mm (cela correspond à la hauteur du boitier). Et elle se décline en trois matériaux : aluminium, acier inoxydable et titane. Elle se décline également en deux versions : avec ou sans carte eSIM.
Son prix démarre à 429 euros, en version 40 mm, boitier aluminium, sans eSIM et bracelet standard Sport. Comptez 30 euros pour passer d’une taille à une autre et 100 euros pour ajouter une connexion 4G. Compte 320 euros pour passer à un boitier en acier inoxydable et 100 euros encore de plus pour passer à la version titane.
Le prix des bracelets varie d’une trentaine d’euros (boucle sport, bracelet sport, boucle unique) à plusieurs centaines d’euros pour les bracelets Hermes, en passant par des prix intermédiaires pour les bracelets cuir et acier (milanais et maillons). Certaines combinaisons peuvent couter plus de 1500 euros.
Fiche technique
Apple Watch Series 6 | |
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Dimensions | 44 x 38 x 10,4 mm (44 mm) 40 x 34 x 10.4 mm (40 mm) |
Poids | 47,1 grammes (44 mm) 39,7 grammes (40 mm) |
Ecran | 1,78 pouce (44 mm) 1,57 pouce (40 mm) Always-On Display |
Définition | 448 x 386 pixels (44 mm) 394 x 324 pixels (40 mm) |
Connectivité | Bluetooth 5.0, NFC, WiFi n dual band, 4G (en option |
Fonctions | GPS, accéléromètre, gyroscope, magnétomètre, altimètre, cardiofréquencemètre, ECG et oxymètre |
SoC | Apple S6 (dual-core) Apple W3 (connexion sans fil) Apple U1 Ultrawide Band |
RAM | 1 Go |
Stockage | 32 Go |
Résistance à l'eau | étanche 5 ATM, IP68 |
Audio | Microphone et haut-parleur |
Batterie | 303,8 mAh (44 mm) 265,9 mAh (40 mm) Autonomie annoncée : 18 heures |
Recharge sans fil | Oui |
Matériaux | Boitier : aluminium, acier inoxydable, titane Ecran : saphir synthétique Dos : saphir et céramique |
Design : sur les mêmes bases
Le design de l’Apple Watch ne bouge pas. Entre la Series 3 et la Series 4, il y a eu un gros changement : la taille des boitiers. Ils sont passés de 38 et 42 mm à 40 et 44 mm. Cela a permis à Apple d’augmenter la taille des écrans, mais aussi d’intégrer une batterie légèrement plus grande. L’Apple Watch Series 6 est donc la troisième génération d’Apple Watch à profiter de cette mise à jour.
Pour le reste, Apple reste sur ses acquis. Un boitier rectangulaire. Sur la tranche de gauche, un haut-parleur. Sur la tranche de droite, la couronne digitale (qui tourne et clique), le bouton d’action et le microphone pour parler à Siri. Et à l’arrière, les capteurs biométriques protégés par du saphir et de la céramique.
Le boitier de notre version est en aluminium. Les tranches sont arrondies. Sur deux tranches, vous retrouvez les fameuses encoches pour insérer le bracelet. Le système d’attache est très intelligent puisqu’il empêche l’utilisateur de se tromper de sens pour mettre le bracelet : si vous insérez l’embout dans le mauvais sens, le bracelet ne se fixe pas. Quand il est mis dans le bon sens, vous entendez un léger déclic. Pour défaire le bracelet, il faut appuyer avec l’ongle sur les deux petites encoches à l’arrière des montres.
C’est un design simple, élégant. Il offre à l’Apple Watch un côté accessoire de mode que peu d’autres montes connectées de marque d’électronique peuvent se targuer d’avoir. Très agréable à porter, elle est très légère et se fait rapidement oublier. La version 40 mm est très petite pour un poignet d’homme (même pour ceux qui ont un petit tour de bras) et conviendra plus à une femme.
Écran : l'heure toujours visible, comme les vrais montres
L’écran de l’Apple Watch Series 6 est rectangulaire, comme toutes les Apple Watch. Il mesure ici 1,57 pouce ou 1,78 pouce en fonction de la version. La définition de notre version est de 394 pixels de haut pour 324 pixels de large. Soit une définition de 326 pixels par pouce (notez que c’est la même résolution pour la version 44 mm). Ce qui correspond à la fameuse résolution « retina » de Steve Jobs.
Cet écran s’appuie sur une dalle OLED LTPO. Elle offre une excellente visibilité, même sous un soleil estival, grâce à une luminosité de 1000 nits. S’appuyant sur la technologie OLED, les taux de contraste sont excellents. Les couleurs sont très bien reproduites. Notez aussi que la Watch Series propose un réglage « Always On » : l’écran est toujours allumé afin d’être en mesure de voir les informations importantes à chaque instant. Vous pouvez bien évidemment choisir un comportement plus classique (éteint tout le temps, sauf quand vous tournez le poignet).
Notez que l’Apple Watch Series 6 est la première à abandonner 3D Touch, la technologie qui offre un niveau de profondeur supplémentaire dans l’interaction avec watchOS. Nous trouvons cela dommage, même si les développeurs ont arrêté de l'exploiter. Cette technologie a aussi été abandonnée dans les iPhone.
La protection de l’écran est ici du verre renforcé ionisé, comme sur les iPhone. Ce n’est donc pas du saphir synthétique, matériau qui ne protège les écrans que des versions titane et acier. Ce matériau est théoriquement un peu plus fragile face aux aléas de la vie.
De plus en plus de capteurs biométriques et environnementaux
Une montre connectée n’est pas aujourd’hui adoptée pour donner l’heure. C’est avant tout un achat « santé ». Que ce soit pour garder un œil sur les principaux signaux biométriques de jour comme de nuit ou pour accompagner des séances sportives et analyser finement le rythme cardiaque ou la respiration, la smartwatch est devenue un compagnon bien-être.
Dès la première génération de sa Watch, Apple a présenté cet accessoire comme un compagnon lié à la santé. Cette sixième génération compte trois capteurs importants. Le cardiofréquencemètre, déjà présent depuis la première génération. Il mesure en permanence le rythme cardiaque. L’électrocardiogramme (ECG), arrivé avec l’Apple Watch Series 4. Il mesure l’activité électrique du coeur. Et son usage est assez pratique. Et l’oxymètre, nouveauté de cette année. Il mesure le volume d’air dans le sang (SpO2, VO2Max). Et il est tout aussi pratique que l'ECG.
Avec ces trois capteurs, l’Apple Watch est capable de détecter certaines anomalies et conseiller l’utilisateur d’aller chez un médecin spécialisé. Bien sûr, les alertes de l’Apple Watch ne remplacent pas un médecin, mais peuvent prévenir certains accidents. L’Apple Watch n’est pas la seule montre à proposer ces trois capteurs. Mais c’est peut-être la seule à les exploiter très intelligemment.
Aux côtés de ces trois éléments, vous retrouvez les capteurs environnementaux. Là non plus, rien de bien exceptionnel : accéléromètre, magnétomètre (compas), gyroscope, baromètre, altimètre (nouveauté de cette génération). Ce sont des éléments importants pour le calcul de l’activité physique, même si leur capacité à compter précisément les mouvements n’est pas toujours très réaliste. L’Apple Watch ne fait pas exception, même si elle fait partie des meilleurs élèves. Notez aussi la présence d’un GPS qui n’est pas lié à la présence d’une connexion 4G. Mais l’affichage de Plans nécessite tout de même une connexion Internet.
Interface : de très bonnes idées pour les cadrans
L’Apple Watch Series 6 est livrée avec la dernière version de watchOS. Celle-ci est numérotée 7.0. Dans l’absolu, watchOS 7 ressemble étrangement à watchOS 6, mais quelques nouveautés sont bien évidemment au programme. Nous retenons par exemple l’augmentation du nombre de disciplines sportives prises en charge, le suivi du sommeil intégré à l’application Santé, et de nouvelles alertes (comme l’exposition à trop de bruit, par exemple), l’intégration des excellents Raccourcis (qui ne sont pas des raccourcis, mais des routines programmables) d’iOS, l’arrivée d’un outil de traduction « on board » (sans connexion nécessaire), etc.
La principale nouveauté qui fait vraiment la différence entre l’Apple Watch et les autres montres connectées est la personnalisation des cadrans. Avec watchOS 7, chaque cadran est customisable avec des éléments appelés « Complications » (drôle de nom, vous ne trouvez pas ?). Selon l’écran que vous choisissez, vous pouvez choisir deux, trois ou quatre complications pour afficher les informations qui vous sont utiles. D’autres éléments des cadrans peuvent être personnalisés : couleur, fond d’écran, style graphique, police de caractères, etc. Aucune autre montre ne propose autant de personnalisation sur ces cadrans.
À l’usage, watchOS est un vrai système d’exploitation et non système propriétaire fermé et monolithique. Vous pouvez installer des applications. Vous pouvez utiliser ces applications sans passer par le smartphone. Et cela ne se résume pas à des notifications, des messageries ou du relevé de performances sportives. Vous avez de tout dans watchOS, même des jeux.
Si vous utilisez au quotidien un iPhone, vous retrouvez des gestes très similaires dans l’Apple Watch : glissez du bas vers le haut pour le paramétrage rapide, du haut vers le bas pour la zone de notification) et l’accès à l’ensemble des applications sur l’écran d’accueil. C’est une très belle miniaturisation d’iOS.
Trois applications associées : Watch, Forme et Santé
Trois applications sur iPhone sont importantes pour utiliser l’Apple Watch. La première est Watch. Elle sert à paramétrer l’Apple Watch (et à réaliser la première connexion). Vous pouvez changer de cadran (et les personnaliser), activer ou désactiver des Complications, customiser l’apparence de l’interface, régler certaines options d’affichage (Always-On notamment), d’accessibilité et de connectivité (appairage avec des AirPods ou un casque Beats), activer des notifications par application, etc. Un lien vers des tutos et des apps sur l’App Store sont également fournis.
La seconde application est Santé. Il ne s’agit pas d’une application spécifique à l’Apple Watch, mais à toutes les données liées à la santé et au bien-être. Vous pouvez intégrer de nombreuses informations personnelles, mais ce n’est pas une obligation. L’application utilise bien sûr l’Apple Watch pour se nourrir de données, mais pas seulement. Vous y retrouvez tous les tableaux de bord liés à votre activité physique.
La troisième application s’appelle Forme. C’est là que vous retrouvez toutes les données liées aux anneaux. C’est ici que vous gérez vos anneaux (et vos objectifs) et que vous retrouvez vos trophées. C’est ici que se trouve le tableau de bord le plus complet sur vos séances d’entrainement passées (avec un classement par jour et par mois). Et c’est ici que vous pouvez partager vos performances et créer des compétitions amicales avec vos amis.
Autonomie : encore des efforts à fournir
Parlons maintenant de l’autonomie de la montre. Officiellement, l’Apple Watch offre une autonomie de 18 heures en usage mixte. Les premiers jours, l’autonomie vous semblera légèrement plus courte. Et c’est normal, vous apprenez à apprivoiser ce nouvel écran et cette nouvelle interface. Et, les jours passants, elle vous semblera meilleure : c’est parce que vous la solliciterez moins. En situation réelle, nous avons rechargé la montre tous les deux jours environ. Et c’est déjà pas si mal pour une montre qui intègre une batterie de 266 mAh seulement.
Plus encore qu’avec les montres de la concurrence, cette autonomie est extrêmement variable. Car Apple a optimisé la plate-forme et de nombreux paramètres sont à votre disposition pour allonger le temps jusqu’à la prochaine recharge. Vous pouvez choisir de ne pas faire le monitoring cardiaque ou le compte des pas (ce serait dommage, mais c’est possible). Vous pouvez désactiver les notifications (ou les limitez au strict minimum). Elle variera également en fonction de votre localisation : chez vous, elle se connecte en WiFi et à l’extérieur en Bluetooth. Le premier semble moins consommer que le second (et c’est également vrai pour l’iPhone qui lui est rattaché).
Une autonomie de 2 jours, c’est peu. D’autant plus que certains concurrents, dont Honor avec la Watch GS Pro, offrent plusieurs semaines d’autonomie (et cela a été testé). C’est donc assez décevant. Et c’est certainement le plus gros défaut de l’Apple Watch : vous devez la rechercher quasiment autant de fois qu’un iPhone. Nous comprenons bien évidemment les raisons de cette autonomie très limitée : cette smartwatch en offre tellement plus que les autres que cela consomme beaucoup d’énergie.
Pour compenser, Apple a donc choisi, comme d’autres marques, de miser sur la recharge. Celle-ci est plutôt rapide : il faut environ une heure et quart pour retrouver une batterie entièrement chargée avec le modèle 40 mm. Un délai légèrement plus long pour le modèle 44 mm selon notre estimation (environ une heure et demie, comme l’annonce Apple).
Côté accessoire de recharge, l’Apple Watch ne fait pas dans l’originalité. La montre est livrée avec un pad de chargement sans fil aimanté qui se fixe à l’arrière du boitier. Contrairement à celui de certains concurrents (Huawei, Honor par exemple), il n’y a pas de sens spécifique pour brancher le pad : c’est vraiment de la charge sans fil.
L'iPhone : “mon seul et unique ami !”
Lorsque vous allumez l’Apple Watch, la première information qui s’affiche à l’écran est une demande de la montre d’être appairée à un iPhone. C’est le problème majeur de l’Apple Watch : elle doit être activée par un iPhone et rien d’autre. Même un iPad ou un MacBook n’est pas suffisant pour effectuer cette étape. Pire encore, il y a une restriction au niveau de la version de l’OS : il faut que votre iPhone soit compatible avec iOS 14. Heureusement, tous les iPhone depuis l’iPhone 6s sont en mesure de migrer.
La première synchronisation peut très bien se dérouler, comme elle peut être très éprouvante selon la qualité de la connexion entre les deux appareils. Apple a tout fait pour que la connexion entre l’iPhone et la Watch soit le plus simple, mais il peut y avoir des ratés. Approchez les deux appareils l’un de l’autre et l’iPhone vous propose automatiquement d’appairer la Watch. Dites oui et l’application Watch se lance (si elle est installée, sinon elle va s’installer toute seule).
Puis, vous avez le choix entre une connexion automatique ou manuelle. Choisissez de préférence la première : un écran s’affiche vous invitant à placer l’Apple Watch dans le rectangle blanc qui s’affiche (comme pour scanner un QR Code). L’application va analyser le nuage de points sur l’écran de la Watch et créer la connexion. Puis vient l’étape de configuration et des réglages. Et c’est assez long.
Si vous choisissez la connexion manuelle, vous devrez d’abord autoriser l’iPhone à se connecter à la montre grâce à un code numérique qui doit normalement s’afficher sur l’écran de l'accessoire. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il faut alors recommencer la procédure. Autre point d’achoppement possible : les mises à jour. Non seulement vous devez mettre à jour iOS, mais aussi l’application Watch pour iPhone. Vous pouvez également appliquer la mise à jour de watchOS lors de cette phase. Mais nous vous conseillons de le faire après activation de la montre.
Peut-on utiliser un smartphone Android avec cette montre ?
En théorie, comme en pratique, il n’est pas possible d’utiliser un smartphone Android avec l’Apple Watch. D’abord, l’application d’activation n’existe pas sur cet OS. Ensuite, la montre ne dispose pas d’un mode « standard » Bluetooth qui lui permettrait d’agir comme un accessoire sans fil.
Chez les concurrents, la position est très légèrement différente : que ce soit avec des montres connectées, comme la MagicWatch 2 d’Honor, ou des écouteurs sans fil comme les Enco Free d’Oppo, l’usage est meilleur avec un smartphone de la marque, mais il n’est pas impossible avec un autre smartphone Android ou un iPhone. Avec l’Apple Watch, c’est non.
Nous avons fait une recherche sur Internet pour voir quelles sont les solutions pour marier l’Apple Watch avec un smartphone Android. Vous verrez sur YouTube des vidéos intéressantes affirmant que c’est « possible ». Mais, ce sont des solutions qui ne sont ni pratiques ni pérennes.
Conclusion
L’Apple Watch Series 6 est, sans le moindre doute possible, la meilleure montre connectée pour ceux qui rêvent d’avoir un petit ordinateur autour du poignet. Dans un tout petit format, elle concentre tous les usages standard d’un smartphone : appel, messagerie, géolocalisation, fil d’information, écoute musicale, etc. Certes, l’écran est petit, surtout quand il mesure 1,57 pouce de diagonale. Mais tout est parfaitement calibré pour rester exploitable dans ce tout petit espace.
Nous avons adoré deux éléments. D’abord, l’intelligence autour des données. Comme toutes les montres, il y a des capteurs biométriques et environnementaux, mais ils ne sont pas là que pour relever des informations. Ils proposent d’aller plus loin avec des tableaux de bord, des alertes et des conseils. Ensuite les cadrans personnalisables qui sont proposent enfin de choisir les informations utiles. Voilà une excellente initiative.
À 429 euros (ou 459 euros) le modèle de base, cela peut paraître cher. Mais une montre concurrente vendue 150 euros moins chers n’offrira pas la moitié des fonctionnalités de l’Apple Watch Series 6. Autant être clair, même si le prix facial est élevé, l’Apple Watch Series 6 vaut chaque centime déboursé. Après, pour les bracelets, c’est un autre débat…
La montre n’est pas parfaite pour autant. Disposer d’un OS complet dans un tout petit boitier, cela consomme. Et, avec une toute petite batterie, l’autonomie de deux jours maximum est toujours le point le plus rageant, alors que d’autres montres connectées tiennent plusieurs semaines. Certes l’usage de ces montres est moindre, mais nous parlons ici d’une durée 5 à 10 fois moins élevée du côté d’Apple.
Autre point de moins en moins acceptable : l’appairage limité à l’iPhone. Dans un marché où 80 % des smartphones en circulation sont des Android, il est dommage de constater qu’Apple oblige le consommateur à avoir un iPhone pour utiliser ne serait-ce que la moitié du potentiel de sa montre. Autant le dire : si vous n’avez pas d’iPhone, passez votre chemin !
L'Apple Watch est une excellente montre connectée, offrant un niveau d'interaction beaucoup plus élevé que toutes les autres concurrentes. S'appuyant sur un design qui n'a que très peu évolué, la Series 6 rajoute ce qu'il faut en terme logiciel (watchOS) et matériel (oxymètre, altimètre) pour offrir toujours plus services. Malheureusement, les mêmes problèmes restent : l'obligation d'utiliser un iPhone et une autonomie toujours réduite.
- Le design, toujours élégant
- Une plate-forme performante
- Un écosystème d'applications incroyable
- Une utilisation intélligente des données biométriques
- Des cadrans personnalisables selon les besoins
- Une autonomie réduite
- Pas de possibilité d'activer la montre sans iPhone
- Le prix de certaines options (bracelet, eSIM et boitier premium) prohibitif